DEPUIS LE 20 NOVEMBRE 2017,CLIQUEZ ICI POUR ACCEDER AU BLOG IMPERIAL ! SINCE NOVEMBER 20, 2017,CLICK HERE TO ACCESS THE IMPERIAL BLOG! |
Empereur du 1er septembre au 7 novembre de l'an de disgrâce 2006, le gammé n'est vraiment pas un produit de beauté! Cons se le disent! Patrofaim LANDAIS
Allez voir l'armée de Patrofaim Landais
Et oui, gammé malgré lui, car la croix gammée finlandaise, nommée Hakaristi, était à l'origine le symbole de chance de la famille du Comte von Rosen, qui offrit son premier avion à "l'armée blanche" finlandaise, en 1918 durant la guerre d'indépendance.
Puis, elle fût adoptée comme emblème officiel de l'armée de l'air finlandaise, et plus tard, de l'armée. C'est seulement après que les nazis aient adopté un symbole similaire que la Hakaristi a acquis une signification politique.
Autrement dit, la Hakaristi que l'on retrouve dans l'armée (et non pas sur le drapeau national) n'a pas de lien direct, ni avec les nazis, ni avec leur idéologie. Puisqu'elle a commencé à être utilisée bien avant l'arrivée au pouvoir d'Hitler. Il s'agit d'un très ancien emblème des peuples finno-ougriens que l'on retrouve encore dans leur artisanat.
Cependant, c'est bien du coté de l'axe que se battit l'armée finlandaise!
Bon passons sur ce moment sombre de leur histoire et penchons Nous, sans tomber... Sur la croix du drapeau national finlandais et des drapeaux nordiques en général. Elle représente la chrétienté et le premier pays a avoir mis cette croix sur son drapeau est le Danemark. La Suède, la Norvège, la Finlande et l'Islande ont suivi, ainsi que certaines de leurs possessions. Sans oublier les peuples finno-ougriens de Russie, très proches des Finlandais.
Dans la religion hindoue, les deux sens de rotation sont associés à l'activité du dieu Brahma constructeur de l'univers : le svastika proprement dit pointant vers la droite représente la construction, la croissance (Pravritti), alors que celui pointant vers la gauche, appelé sauvastika, représente l'involution, la destruction (Nivritti). Inscrit dans un carré à base horizontale (graphie nettement plus fréquente que la position à 45°), il représente la stabilité, ses branches indiquant les quatre orients. Il peut également être le symbole du dieu solaire Surya. Le svastika pointant vers la droite, auspicieux et bénéfique, est presque seul représenté et jouit d'une popularité inaltérée par les évènements en Europe. On le retrouve même sur des objets non proprement religieux. Le sauvastika, considéré comme néfaste, n'est en général pas employé. Au Bengale, Svastika est un prénom courant.
C'est l'un des plus anciens symboles de l'humanité que l'on retrouve sous plusieurs formes dans la majorité des civilisations du monde, bien qu'il n' ait pas toujours la même signification. Les différentes graphies "svastikaformes" ont pu naître indépendamment les unes des autres, bien que certaines soient liées historiquement. Les premiers svastikas connus se trouvent sur des poteries de la culture Vinca de Transylvanie et datent du Ve millénaire av J.C, suivis par ceux des poteries de Sintashta au Sud de l'Oural datant du IIe millénaire. Leur présence se fait plus importante à partir de l'Âge du bronze. Voici quelques-unes de leurs principales occurrences en Europe et en Asie centrale : dans le Caucase (culture de Koban), en Azerbaïdjan, chez les Scythes et leurs parents les Sarmatiens, chez les Hittites, les Celtes (triskell), les Grecs (grecque). Plus tard on en trouve en Islande deux versions, le (marteau de Thor tournoyant dans le ciel représentant le soleil) et le Þórshamar des grimoires ; le lauburu est typique du Pays basque. Le svastika apparaît également dans de nombreuses cultures d'Asie, d'Afrique et d'Amérique. On le trouve dans deux idéogrammes chinois, 卐 ou plus couramment 卍, signifiant "dix mille" ou "le cœur de Bouddha". La svastika peut être vue comme la représentation schématisée de la fronde, 1re arme réellement efficace avant l'apparition de l'arc. Peuplades de bergers essentiellement, les habitants des contrées orientales privilégiaient cette arme facile à transporter et dont les projectiles se ramassaient à même le sol. Le tournoiement dans le ciel avant le lâcher avec son vrombissement particulier a pu donner selon certains chercheurs écrivains la représentation sur des murs ou des poteries de ce qui fut appelé plus tard svastika. Selon que le peintre était gaucher ou droitier, on obtenait un sens de rotation différent. Cette théorie, jugée par beaucoup comme trop simpliste, est souvent ignorée, bien que sans véritable argument à son encontre. Différentes hypothèses ont été avancées pour expliquer l'ubiquité du svastika. Une explication triviale est qu'il s'agit d'un motif décoratif facile à exécuter. Une autre, qui fait appel aux fonctions symboliques communes à tous les humains, suggère qu'il s'agirait à l'origine d'une représentation d'un mouvement rotatif : rotation du ciel nocturne dans l'hémisphère Nord autour de Polaris, du soleil dans sa course, ou d'un autre corps céleste. La signification et l'importance du svastika varient selon les cultures et les époques. Il peut n'être qu'un signe parmi d'autres comme sur les poteries Vinca, ou un symbole religieux proéminent comme dans l'hindouisme et le bouddhisme. Au XXe siècle, les svastikas ont été associés au régime nazi et sont devenu tabous dans le monde occidental, même le svastika bouddhique pointant vers la gauche, à l'inverse du svastika indien et de la croix gammée. Des tombes bouddhiques appartenant à des familles indochinoises furent vandalisées après la guerre ; plus récemment, des cartes Pokémon portant un svastika bouddhique durent être retirées de la vente au Japon. La circulation de l'information et l'intérêt accru pour les civilisations asiatiques n'ont pas encore réhabilité le svastika dans le monde occidental.
Le svastika a été utilisé par les bouddhistes probablement dès la fondation de cette religion aux alentours du VIe siècle av. J.-C. En dehors de l'Inde, svastika et sauvastika ont d'abord été indifféremment utilisés, les deux formes étant considérées comme aussi favorables l'une que l'autre. Néanmoins, l'apparition du sinogramme wan 卍 vers l'époque des Liao a favorisé la forme pointant vers la gauche, plus fréquemment employée. Après la Seconde Guerre mondiale, le stigmate nazi du svastika pointant vers la droite l'a pratiquement fait disparaître en dehors de l'Inde. Le caractère chinois 卍 (pinyin wàn, équivalent de 萬, « 10 000, myriade »), représente directement un svastika pointant vers la gauche ; il symbolise dans le bouddhisme chinois la réalisation des dix mille mérites, qui promettent le nirvâna ; le Bouddha le porte d'ailleurs parfois, dans l'iconographie chinoise, sur la poitrine. Dans le bouddhisme zen, c'est le « sceau de l'esprit de Bouddha ». Ce symbole est utilisé pour noter les temples bouddhiques sur les plans de ville à Taiwan et au Japon. La valeur de "soleil" lui fut attribuée par l'impératrice Wu Zetian lors de sa tentative de création de nouveaux sinogrammes. Au Japon, les deux formes de svastika sont quelquefois associées aux deux composantes de l'illumination : le svastika dextrogyre, omote manji ou simplement manji représente l'amour et la compassion (associés au bouddha Amitabha), alors que le svastika pointant vers la droite, ura manji ou gyaku manji représente l'intelligence et l'énergie. Chez les Tibétains, le svastika est appelé g.yung-drung, ce qui signifie « éternel ». Traditionnellement, les bouddhistes tibétains adoptent le svastika pointant vers la droite comme les Indiens, tandis que les bonpos, pratiquants de l'ancienne religion tibétaine prébouddhique Bön, utilisent le svastika pointant vers la gauche. En Corée, le svastika est très courant dans les rues où il indique tout lieu religieux. Au début des années 1920, le mouvement religieux syncrétiste Dao Yuan (道院 Maison du Dao) fonda en Chine l'organisation charitable du Svastika rouge, dont les activités s'interrompirent après 1949 ; les branches de Hong Kong et Singapour, encore actives, patronnent des écoles et des hôpitaux.
Certaines tribus indiennes d'Amérique du Nord l'utilisent, particulièrement dans le Sud-ouest des États-Unis, lui donnant chacune une signification différente. Ainsi chez les Hopis il représente les pérégrinations des clans alors que chez les Navajos c'est la "bûche tournoyante" liée aux rites de guérison. Le svastika a été retrouvé dans les sites archéologiques de la civilisation de Mississipi, dans l'Ohio. Le svastika était particulièrement familier des Britanniques ayant servi dans l’armée des Indes, comme Rudyard Kipling, dont les livres étaient protégés par une couverture portant ce signe jusqu'à ce que le symbole ne devienne trop lié avec le nazisme. L'une des nouvelles de Histoires comme ça (édition 1911), "Le crabe qui jouait avec la mer", incluait une illustration pleine page par l'auteur représentant un socle de pierre en forme de svastika, mentionné dans la légende comme "marque magique", effacé dans les éditions ultérieures. À partir de la fin du XIXe siècle et jusque peu avant la Seconde Guerre mondiale, le svastika a joui d'une certaine popularité dans le monde occidental. Il fut employé comme porte-bonheur, par exemple sur des cartes de vœux anglaises ou sur des pendentifs de montre de poche publicitaires émis en 1925 par Coca-Cola. Il fut adopté comme emblème par des clubs sportifs, des organisations, des entreprises et même des unités militaires, mais dans un esprit sans rapport avec l'idéologie nazie. Les Boy Scouts de Grande-Bretagne l'adoptèrent pour des badges, particulièrement la fleur de lys à laquelle Baden-Powell l’ajouta en 1922 ; il avait probablement rencontré ce signe en Inde. Il fut retiré en 1935 du fait de son usage par le parti nazi. Le British National War Savings Committee l'utilisa pendant la Première Guerre mondiale. Les billets émis par le gouvernement provisoire russe en 1917 portaient un svastika.
Vous connaissez le logo de la marque d'huile Lesieur ? Un carré incliné coupé en quatre ?
Eh bien, à l'origine, c'était une croix gammée inclinée sur fond rouge... M.
Lesieur, quand il a fondé sa compagnie, avait utilisé ce vieux symbole hindou
pour signifier la force, la vaillance, le bien-être, enfin bref tout ce que son
huile était censée apporter...
Cette belle histoire finit tragiquement... Car, lors de sa jeunesse autrichienne, Hitler passait devant un Svatiska chaque fois qu’il se rendait au couvent de Lambach, où cette croix figurait au-dessus du prie-Dieu. Hitler a choisi une croix noire à branches coudées vers la droite, sur disque blanc et fond rouge. Pour lui, le rouge représentait les idéaux sociaux du parti nazi, le blanc ses idéaux nationalistes et la croix indiquait la victoire de la race aryenne. Et malgré toutes les meilleurs explications historiques du monde, on ne pourra jamais refreiner un frisson naturel à la vue de ce symbole!
|
|